Version textuel :
REPRIMEZ CETTE MISERE QUE L’ETAT REFUSE DE VOIR !
Suite au délogement du camp de Saint Denis à Paris, diverses associations et avocat.es ont décidé, avec les sans-abris de mettre en place un camp de réfugié.es, Place de la République à Paris. Cette initiative non-violente avait pour but de mettre au grand jour les conditions de vie délétères des migrant.es et sans-abris sur le territoire français.
Hier, sous les gaz lacrymogènes et les différentes offensives violentes des forces de police s’est déroulée une manœuvre glaçante : l’expulsion de leurs tentes des personnes manifestant pacifiquement et la saisie de leur seul abri.
UNE RÉALITÉ DÉSAVOUÉE
Cette situation démontre l’hypocrisie gouvernementale vis-à-vis de la crise du logement.
Au sein de la ville de Toulouse, ce sont plus de 4 200 personnes qui vivent sans-logement et subissent une situation d’extrême précarité. En parallèle, demeurent 23 000 logements vacants et 240 000 m² de bureaux inoccupés.
Encore une fois, l’Etat stigmatise, l’Etat réprime, l’Etat chasse les pauvres, préférant réagir manu militari plutôt que de s’attaquer véritablement à la précarité ! Pourtant, à l’heure de la pandémie, notre seul remède efficace reste la solidarité.
Nous rappelons également que les Préfectures disposent d’une obligation de résultats en terme d’hébergements, et cette obligation est valable pour toute personnes avec ou sans papier !
APPELONS À :
– Un plan d’aide d’urgence d’hébergement des sans-abris sur l’ensemble du territoire
– Un financement public massif pour la construction de logements TRES sociaux (PLAI)
– La taxation de – Réprimez cette misère que l’État Rvoir. nt cher et l’arrêt de toute ponction sur les fonds du logemRent social
– Un moratoire des procédures d’expulsion
– La revalorisation des APL
– L’application de la loi de Réquisition par la Mairie de Toulouse et la Préfecture
– De manière générale : le respect du droit au logement et l’application de la loi DALO
[Vidéos de Rémy Buisine pour Brut]